Nous sommes revenus dans ce lieu exceptionnel pour une
séquence enchantée :
Si la vache est l’animal fétiche de cet événement en sa 24° édition,
lundi, celle qui pisse était de la fête. La montée en téléphérique
(« téléfrite »), pour aller au rendez-vous de la grenobloise
« Fabrique des petites utopies » dont le spectacle « Un mystérieux voyage en forêt »
nous a ravis, pouvait se vivre comme une
traversée poétique des nuages,
Le « Haltéro
circus show » s’était réfugié à l’église pour cause de pluie et ses
acrobaties ont plu, même si leur comique à répétition se montrait quelque peu
insistant, comme la quête traditionnelle des applaudissements.
Le projet de la
compagnie « Octopus » concernant « le droit à la liberté
d’expression, à l’éducation et l’apprentissage du vivre ensemble » m’a
paru copieux, mais « Lulu et
Géromine au pays des crayons » était accessible, sans démagogie, poétique et sincère.
Les « Histoires
minuscules » sympathiques et
sans prétention de la compagnie « Après la pluie », tombaient à pic,
le mardi, jour de grand beau, alors que les « histoires vagabondes » plus ambitieuses manquaient, à
mon avis, de cohérence. Il est si difficile de jouer, de parler d’une façon
appropriée aux enfants.
Au « Gaine
park » nous avons retrouvé Louis Do Bazin qui dans les parades de la
journée inaugurale nous avait convaincu avec une leçon magistrale de montreur
de marionnettes.
Il s’agissait cette fois de glisser sa main dans des
personnages en peau de bête pour visiter un parc préhistorique avec des
accessoires et des stands inventifs de belle facture.
Les occasions de jouer pendant une semaine foisonnent et
sont adaptées à la diversité des âges ; des vaches sur bicyclette
abreuvent les chalands nombreux qui peuvent bénéficier de la gratuité pour la
moitié des spectacles.
Ainsi pour se mettre en appétit, le dimanche nous avons rencontré
une panthère orange animée façon « Royal de luxe », écouté un
chanteur, et accompagné une «batucada ».
Manège, Barbe à papa et maquillage incontournables, sont
payants bien sûr, mais les hébergeurs ne nous flinguent pas :
« l’Isalou » dans le cadre du vieux village du hameau du Chinaillon
est une maison d’hôtes familiale aussi sympathique que « l’Alpage »
qui nous avait accueillis l’an dernier, complet cette année en cette période
judicieusement choisie par les organisateurs, quand les parents ont repris le
travail, laissant leurs enfants livrés aux sucettes grands parentales. Donc
retenir dès juillet hôtel et spectacles.
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