Quand à la
fin du spectacle, à La Vence Scène,
l’équilibriste remercie le public :
« Vous
pourriez être à ma place et moi à la vôtre » :
- Certainement pas, je ne risque pas d’enfiler mon
pantalon tout en haut d’un mât !
Ce brin de candeur se retrouve tout au long de la
représentation où se succèdent les performances circassiennes et de belles
images au charme suranné.
Des morceaux d’une charrette disloquée :
ridelles, timons et roues ainsi que les briques de bois d’un mur, fournissent
des matériaux offrant prétextes à jeux d’équilibre et de force. Ils permettent la réalisation d’un rêve de
voyage.
La mise en scène n’est pas d’une cohérence évidente,
elle m’a paru alanguie avec quelques métaphores
trop surlignées, et des textes d’une poésie un peu voyante.
Quand les acrobates n’assument plus leur place dans
le music- hall, il faut la jouer fine.
Heureusement, la musique planante permet de passer
le temps agréablement, alors que l’artiste prend un peu trop souvent la pose,
bien que ses prouesses forcent l’admiration.
Il ajoute « sur
le fil de la vie, prenez tous les bateaux qui passent » mais dans ces
temps affairés, il se trouve que beaucoup soient souvent
« charrette » et que la galère soit plutôt au rendez vous, après
avoir tant ramé.
La photographie est copiée collée depuis le site du "théâtre du garde chasse".
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