Simple et riche : depuis les crèmes brûlées de sa
maman, les barbecues américains, les découvertes mexicaines ou japonaises et
les insurpassables croissants fourrés à la confiture d’abricots de Venise
jusqu’à la cuisine moléculaire.
Une bonne tranche de mœurs passant par New York, sa campagne
proche, Chicago et les années étudiantes où les bobos croisent les amateurs de
MacDo et des végétariens.
L’auteure qui aime tant la cuisine ne dédaigne pas quelques
sucreries, ni autres fétiches de la « junkfood ».
Elle ponctue son récit, où ne sont pas absentes les crises
adolescentes, de recettes pédagogiquement
explicitées telles que la carbonara, le thé aux épices, les sushis, les fromages, les cornichons et
les champignons pour lesquels elle livre des tours de main de sa maman.
Pour ce qui est du « Shepard pie », quelques
ingrédients peuvent nous paraitre
exotiques mais nous font sortir du poncif qui dit que les américains ne mangent
que pour vivre, alors que certains là bas aussi, vivent pour manger.
Un éloge aux couleurs vives des traditions familiales, de la
cuisine avec les produits du jardin, de la nourriture de camions ou de marchés,
aussi bien que la cuisine raffinée : le rôle social des repas dans la
diversité et l’humour léger.
L’auteure mérite le succès, quand les chefs remplissent les
écrans alors que de plus en plus souvent les tables de cuisine n’accueillent
que furtivement de dispersés picoreurs de réfrigérateurs.
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