Dans la production abondante des livres vite lus (130 pages)
et rigolos à offrir à de futurs parents, celui là peut figurer pour quelques
saisons tant que les tribus au lycée seront : « gothiques, bad boys, fashions, nerds, punks, mangas, hardeux,
filles faciles, hipsters, sportifs, cassos, geeks, rastas, beau gosses,
pantalons afghans, … »
J’avais été accroché par
un tableau qui expliquait comment décrypter les bulletins scolaires de
son enfant :
«Théo est un élève
perfectionniste» : signification réelle: «Il met deux heures à faire ce
que font les autres en dix minutes».
« Bruce doit
apprendre à canaliser son énergie » : j’ai peur qu’il me frappe.
«Joy est une
élève très populaire au sein du collège, et elle participe avec enthousiasme à
toutes les activités extrascolaires»: Il faut qu'elle prenne la pilule le plus
rapidement possible.
L’entretien avec monsieur Couard, principal de collège qui
pour éradiquer la violence distribue une brochure sur la violence à chaque
début d’année, « suffisamment
épaisse pour assommer un élève difficile » parlera à certains.
A chaque étape de 0 à
3 ans l’âge adorable, à 16-18 ans l’âge insupportable, en passant par l’âge
pénible, l’idiot et le bête il y a de quoi rire. Les ponctuations de Laurence
Sestac étant parfaitement dans le ton joyeux et punchy qui nous reposent des doctes et des
culpabilisateurs « Vous élevez déjà
un ou plusieurs enfants, et vous avez le sentiment d'être un mauvais parent ?
Soyons honnêtes : c'est sans doute le cas. Vous n'avez pas encore d'enfant, vous souhaitez en avoir, mais vous
craignez de ne pas posséder toutes les qualités requises pour l'éduquer ? C'est
bien naturel. Après tout, devenir parent, c'est un peu comme acheter un billet
de train non échangeable et non remboursable, pour une destination inconnue.
Élever un enfant est d'ailleurs une tâche tellement compliquée que Dieu
lui-même n'en a eu qu'un seul. »
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