Nous avions tellement été enthousiastes l’an dernier http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/12/katlehong-cabaret.html
que nous y sommes retournés les yeux fermés.
Mais comme cette fois le plaisir de la découverte était
passé, reste un parfum de déception.
Il y a toujours des danses trépidantes, un entrain qui amène
le public à monter sur la scène au moment des rappels, des voix émouvantes, de l’énergie.
Pourtant j’hésite à employer ce mot « incontournable » pour tout
spectacle, tant la vitalité du groupe semble s’être banalisée.
Le son moelleux d’un saxo apporte une touche nostalgique
tamisant les accents « festifs et rebelles » de la troupe qui vient
de passer un an en résidence à Lyon. Des diapositives évoquent furtivement les
années 50 quand Sophiatown quartier multiracial de Johannesburg était un
creuset créatif et revendicatif. Les accents
de l’époque « happy Africa » ont perdu de leur virulence, les
images en couleurs plus récentes paraissent affadies.
Les danseuses ne sont pas anorexiques et elles jouent bien
de la cambrure, les danseurs sont épatants quand la musique est vive, quand ils
se bloquent pour mieux repartir.
« Hihi ha mama, hi-a-ma
sat si pata
Hihi ha mama, hi-a-ma sat si pa » Miriam Makéba
Hihi ha mama, hi-a-ma sat si pa » Miriam Makéba
L’an dernier claques sur les bottes et claquettes aux pieds
nous frappèrent, cette fois nous avons assisté à un bon spectacle de music-hall qui aurait gagné en intensité en allant un peu
au-delà d’une petite heure de représentation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire