Après « Le Paradis » de Cavalier http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/10/le-paradis-alain-cavalier.html,
l’inverse : ce film plein de fougue, de bruit du jeune canadien allumeur
de rampes médiatiques.
Nous sommes de l’autre côté de l’Atlantique où les mots en
joual sous titrés sont d’une violence inédite et au cœur des passions
contemporaines quand l’amour est si difficile, et pas seulement celui d’une
mère pas vraiment adulte et de son fils dysfonctionnant.
Les passions étouffent, les moments de rémission n’en sont
que plus beaux, car périssables immédiatement. Bien qu’il y ait des éclaircies,
nous sommes dans des vies qui
s’hystérisent si vite, on ne supporte plus rien, le pétage de câble
devient une façon de vivre.
Vers la fin, j’ai cru à une belle conclusion à l’américaine,
ce n’était que le rêve irréalisable de la mère.
Toutes les critiques ont souligné la performance des
acteurs : pareil.
Comme est évidente la virtuosité de la mise en scène, son
rythme qui jamais ne fait chic même s’il faut s’attendre à des chocs à chaque
séquence. Etant donné queje ne connais pas Cassavetes qui est souvent cité, je verrais
pour ma part, un Dardenne quelque peu pop.
Electrique, je ne l’ai pas trouvé drôle, mais alors pas du
tout ; surprenant, foisonnant,
chamboulant : oui certainement. A voir.
Toujours rien sur le nouveau Woody, Guy ?
RépondreSupprimerPourtant, c'est un chef d'oeuvre...
Je te rappelle que le jour de la sortie, France Musiques n'a pas trouvé.. opportun ou digne d'en dire deux mots.
Ça me rappelle qu'aux U.S., on snobe Woody de nos jours...
Oui, je comprends.
Il est tellement au dessus d'eux maintenant qu'ils cuvent leur ressentiment à se sentir ploucs.
Ainsi va le monde...
J'ose espérer quand même que la vieille France ne va pas se mettre à le snober aussi... ce serait trop fort.
Tu es la deuxième personne ce soir à me parler de ce film, je crois que je vais me laisser convaincre.
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