Le gauche bimestriel (2 € les 16 pages), traitant de la
cuvette grenobloise, titre pour ce numéro 27: « Pierre Gattaz et le
modèle grenoblois : c’est l’amour » avec Destot reconnaissable à son badge
CEA et une rose, dans les bras du président du MEDEF.
C’est du surligné, sans humour. Les dessins sont pour
beaucoup toujours aussi maladroits, mais certains articles sont éclairants tel
celui concernant le modèle Grenoblois reposant « sur un pillage de l’argent public, une philosophie inepte et des
procédés immoraux » : c’est qu’on n’y va pas avec le dos de la
clef à molette chez les amis de « Pièces et main d’œuvre ».
« La recherche
développement » peut être une manne pour les financiers quand le devenir
des aides n’est pas suivi. C’est clair à travers l’explication de la stratégie
de Raise Partner: cette startup permettant d’optimiser les placements boursiers
à l’intérieur de laquelle était impliqué le nouveau maire de Grenoble comme le
Postillon le révéla http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/06/le-postillon-ete-2014.html
. Où l’on peut apprendre aussi que Pierre Gattaz n’a rien à voir avec
l’enracinement isérois de son père Yvon qui créa l’entreprise Raddiall devenue depuis très
branchée sécurité.
« Cette année là,
au cours d’une compétition officielle ayant lieu tous les six ans, une équipe
d’outsiders de gauche menée par un capitaine charismatique fracasse les tenants
du titre. Une victoire historique, un match qui marqua son époque. La recette
de ce succès inattendu ? Des candidats issus en partie du monde associatif
et de la société civile, un futur maire dynamique à l’image «
efficace »un programme faisant la part belle au « local », à la
démocratie participative et au renouvellement de l’action publique… sans parler
d’un contexte électoral favorable : gauche traditionnelle déboussolée,
droite à la ramasse et un taux d’abstention élevé comme toujours. »
Il s’agit de l’année 1965, quand Dubedout fut élu, en habile
introduction à un article intitulé « Piolle,
jusqu’audubedoutiste ? » argumenté et vigilant quant aux injonctions
participatives de la nouvelle municipalité.
La rencontre avec un contrôleur de la SEMITAG, un compte rendu
d’audience au tribunal, un petit tour à l’Ile d’amour ou le récit d’un duel à
l’épée entre journalistes du Petit dauphinois et celui du réveil du Dauphiné en
1887, sont vraiment à leur place dans ces pages apportant un regard sans
concession sur notre biotope.
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Dans le "Canard" de cette semaine:
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