Le titre « Banc public » aurait mieux traduit la
simplicité de ce récit muet, élémentaire où se succèdent, se rencontrent, un
enfant qui grave un cœur, des solitaires et des couples, un chien , un jogger, des
vieux qui viennent partager une pâtisserie , un skateur, une lectrice, un
clochard et le policier qui le traque, des commères, un musicien, un amoureux
au bouquet de fleurs, et l’employé qui doit le repeindre au fil des saisons qui
passent... sur plus de 300 pages.
Un guitariste tonitruant distrait un professeur dans la
lecture de son traité de musicologie comparée. Le temps s’écoule, le récit est rythmé, notre temps de lecture
lui est délicieux, car l’humour est léger, la poésie certaine qui n’ignore pas
le réel, le dessin noir et blanc est rigoureux et élégant. Des aménageurs remplaceront le ringard que nous aurions
inaperçu par un moderne plus design où il sera impossible de s’allonger. Dans ce blog, la dernière
chronique consacrée à ce dessinateur peut se lire en cliquant ici : http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/10/fables-ameres-chaboute.html
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