17 morceaux en 2 CD pour la vingtième livraison de celui qui
« voyage en solitaire » et appelle l’expression « chanteur- culte » http://blog-de-guy.blogspot.fr/2010/10/manset.html
grâce à sa renommée proportionnelle à sa rareté : pas
de concert, pas de photos, mais de solides collaborations et un univers
singulier.
Il termine cet album de reprises par où tout avait
commencé : « Animal on est mal »
« On a le dos
couvert d’écailles
On sent la
paille »
Passé le moment d’étonnement de retrouver « Entrez dans
le rêve » bien rythmé, je remis la galette dans la bouche à musique, alors
que le souvenir des atmosphères planantes me convenait davantage :
« Découper le monde
à coup de rasoir
Pour voir au cœur du
fruit le noyau noir »
J’ai redécouvert des morceaux troublants, saisissants:
« Mais où sont
passées les lumières
Qui nous guidaient ?
Peut-être étions-nous trop fiers
Pour baisser la tête.
Le monde a tourné sans nous,
Sans nous attendre.
Les ténèbres sont partout
Couvertes de cendres. »
Qui nous guidaient ?
Peut-être étions-nous trop fiers
Pour baisser la tête.
Le monde a tourné sans nous,
Sans nous attendre.
Les ténèbres sont partout
Couvertes de cendres. »
Et trouvé le seul inédit bien dans la lignée des précédents textes
mystérieux, prophétiques, mélancoliques :
« Un oiseau s’est
posé
Il tenait dans son bec
Comme un papier plié
Un message mais ne
savait rien
De l’endroit qui t’a
vue partir »
A l’autre bout du monde, le chagrin :
« On est tous
pareils, on n'a rien d'autre à faire
Que d'écrire sur un bout d'papier
La vie qu'on mène à l'autre bout d'la terre
Pendant qu'on voit les bombes tomber
Mais, de l'autre côté de le rivière,
T'as des hommes qui mangent des chiens,
Des femmes qu'ont peur de la lumière,
Qu'ont plus de lait dans les seins. »
Que d'écrire sur un bout d'papier
La vie qu'on mène à l'autre bout d'la terre
Pendant qu'on voit les bombes tomber
Mais, de l'autre côté de le rivière,
T'as des hommes qui mangent des chiens,
Des femmes qu'ont peur de la lumière,
Qu'ont plus de lait dans les seins. »
Comme ici :
« C’est toi qui
traînes la valise
Des années que tu y as mises
Le temps sur toi n’a plus de prise »
Des années que tu y as mises
Le temps sur toi n’a plus de prise »
………..
J’interromps mes publications sur ce blog en juillet août et
reprends en septembre.
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