Mère protectrice, police corrompue : ces sujets ont été déjà été abordés. Mais la tension entre mère et fils est racontée ici dans une forme renouvelée servie par une actrice omniprésente : Luminita Georghiu. Les rapports violents et les différences de classe évidentes sont traités subtilement. J’ai retenu quelques scènes remarquables entre la bourgeoise et sa femme de ménage, sa belle fille, avec un plan final qui emporte le morceau.
Le mensonge à soi même est un poison et les mots, des leurres
qui disent une bonne volonté mais demeurent impuissants devant les actes commandés
ou interdits par des liens noués tellement forts depuis tellement longtemps.
En choisissant d’aller voir un film roumain (http://blog-de-guy.blogspot.fr/2010/12/mardi-apres-noel-radu-montean.html) le risque
existe de passer pour un snob, surtout si le dernier parisien ne vous a pas
convaincu, mais pour ce que j’en connais, les dialogues sont efficaces, les
sujets puissants et habilement troussés, la caméra prenante, les acteurs
excellents, l’émotion au rendez-vous, avec un arrière plan social intéressant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire