Film en noir et blanc avec des personnages qui ne le sont
pas moins, contrastés.
Sur les rings de catch, « Le spectre » rencontre
l’ « Equarisseur de Belleville » et inversement, reproduction de la
rivalité de « L’ange blanc » contre « le bourreau de
Béthune » que tout le monde savait factice dans ces années de guerre
d’Algérie qui, elle, n’était pas du jeu.
Ambiance de bistrots enfumés, avec œuf dur sur le zinc, juke
box, personnages à la Gabin,
serveuse lettrée, méchant méchant.
Le dilemme primaire dans lequel sont présentés les
personnages aimablement éclairés ne nous touche guère. Certains spectateurs
avaient marché avec le muet « The artist », pas sûr que ce film
parlant qui suivrait le filon rétro séduise autant.
« Il ne faut pas
effaroucher les songes » est-il dit, certes, mais d’autres formules,
copies décolorées de ces années 50 finissantes, telle qu’« il faut prendre et non comprendre » ne rentrera pas
dans le répertoire des répliques cultes de films qui valaient alors pour leurs
dialogues savoureux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire