« On a de quoi faire des pâtes au saumon » mais la date de péremption est passée de 24h et ils n’ont pas vraiment faim.
En bord de mer pour ne même pas arranger une histoire de si
peu d’amour un homme et une femme superposent un peu leurs corps mais ne se
supportent plus.
Il pleut, il fume, il dit : « on en parlera plus tard ».
Les patelles ou berniques font « crack crrrac » sous les chaussures dont il faut secouer
le sable avant de monter dans la voiture.
Le trait très simple arrête chaque geste du quotidien, en
exprime l’ennui et singularise cette chronique dont la lecture dure le temps
d’une chanson. Une impression agréable perdure, les silences ont laissé de la
place pour un spleen convenant au temps pluvieux.
« on attend
l’éclaircie ou on se casse si tu veux ? »
Et bé... en voilà une lecture dans l'air du temps.
RépondreSupprimerJe m'en passerai..
On s'acharne religieusement à noircir des pages chantant l'éloge de notre spleen.
Perso.. je trouve que c'est un idéal qui déchante...
L'ennui comme, non pas l'expression de la grandeur de l'homme, mais de sa toute petite petitesse. (Ne crois pas que j'ai quelque chose contre la petitesse ou.. la débandade, mais la petitesse qui se prend pour une grandeur, là, je ricane.)
Pour un peu, on aurait envie de flanquer des fessés devant tant de bêtise...
En passant, je lis Machiavel, "Le Prince", en ce moment. Une lecture à mille lieux de la débandade. Rafraîchissant.