Du monde au générique pour ce spectacle de début de saison à la MC2 avec la ministre dans le public et sa cohorte de caméras : les régionaux de l’étape rassemblés, Minkowski à la baguette, Galotta à l’arabesque et Osinski en lever de rideau autour du Russe Stravinsky et de l’espagnol De Falla avec leurs œuvres centenaires.
Un récitant à la belle voix nous raconte l’histoire du
soldat écrite par Charles Ferdinand Ramuz qui laisse son violon au diable, autant
dire son âme, contre un livre devant le rendre riche.
Les danseurs furtifs
donnent du rythme à un récit qui ne m’a cependant pas accroché ;
les comédiens disparaissant derrière la musique et les mouvements
caractéristiques de notre sautillant meneur de ballet accompagnant une musique guillerette.
Après un poème de Llorca pour assurer la transition, j’ai
préféré les passions gitanes même si j’aurai vu plus de « corones » dans
une histoire ne manquant pas de « corazón ».
Olivia Ruiz danse et garde
tout son souffle pour chanter son amour
«Né lors des nuits d’août
Quand la chaleur est
insupportable ».
Grâce à la musique plus
familière, s’ajoute le plaisir de retrouvailles.
J’ai pourtant trouvé que dans
cette séquence aux accents entrainants, les danseurs étaient presque trop
mignons, je les aurai aimés plus telluriques, plus passionnés.
Celle qui « trainait
des pieds » dans ses chansons est tout à fait à sa place, impeccable,
presque trop.
La salle comble a adressé à l’orchestre, aux danseurs et aux comédiens des applaudissements nourris sans la folie qu’aurait pu entraîner les flamenquants accents.
La salle comble a adressé à l’orchestre, aux danseurs et aux comédiens des applaudissements nourris sans la folie qu’aurait pu entraîner les flamenquants accents.
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