dimanche 22 septembre 2013

Stromae.



The storm of the rentrée.
Ses rythmes s’impriment facilement dans notre cervelet avec « Papaoutai », et  difficile d’éviter le trop facile :
« Tu étais formidable,
J' étais fort minable, »
Des musiques tapantes aux accents de sirènes sur des paroles déchirantes, comme  lorsqu’un drame prend plus d’intensité en se déroulant au milieu des flonflons d’une fête.
Il se place dans une filiation ; tout le monde reconnait évidemment des accents à la Brel,  des mots à la Nougaro, il rend hommage à Césaria Evora :
« Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité »
 Et pleinement dans le siècle avec le rappeur Oreslan dans  AVF ( Allez vous faire…)
« La nuit dans la bouteille, la journée dans les bouchons, »
Amateur de mots : des bons et des gros :
« T'es un homme ou bien tu péris
Cultrice ou patéticienne »
Il porte un regard acéré sur l’époque : ses cancers et ses tweets sur l’air de Carmen :
« Prends garde à toi
Et à tous ceux qui vous like
Les sourires en plastique sont souvent des coups d’hashtag »
Après ce deuxième album, passera-t-il à un stade où il en appellera moins à papa et maman sur trop de plages ?

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