Bruno Ganz, mais oui, jouait dans « Les ailes du désir »,
Pascal Gréggory dans « Ceux qui m’aiment prendront le train »,
Emmanuelle Seigner, femme de Polanski et Louis Garrel font aussi partie des
familles qui tiennent le haut des affiches.
Ils étaient à la
MC2 dans une pièce de Pinter traduite par Philippe Djian et
montée par Luc Bondy : tout ce beau monde pour pas grand-chose, voire pour
certains spectateurs la révélation d’un malaise car une femme glissant vers la prostitution
peut difficilement apparaître comme un accomplissement féministe comme le présente
le metteur en scène.
Un pâle philosophe laisse sans état d’âme sa femme, corps
étranger, à ses frères et à un père brutal qui pensent en tirer profit. La
distance culturelle entre le fils parti aux Etats Unis et ces paumés n’est pas
traitée non plus.
On attend un dévoilement, une révélation mais rien ne vient pendant ces 2h 20 sans chaleur. Les personnages passent de la violence à l’indifférence, sans mystère, sans cohérence et si nous arrivons parfois à suivre dans les romans, des pervers, des tordus ambigus, nous restons étrangers à cette pièce bien plus datée que le Cyrano qui nous enchanta il y a peu de temps.
On attend un dévoilement, une révélation mais rien ne vient pendant ces 2h 20 sans chaleur. Les personnages passent de la violence à l’indifférence, sans mystère, sans cohérence et si nous arrivons parfois à suivre dans les romans, des pervers, des tordus ambigus, nous restons étrangers à cette pièce bien plus datée que le Cyrano qui nous enchanta il y a peu de temps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire