Bernard Massini, chirurgien niçois nous présente dans la
lumineuse fondation Maeght, 70 œuvres de
36 artistes contemporains jusqu’au 17 mars 2013.
« Est-ce que ce
sont les mêmes hommes qui aiment, qui construisent des œuvres admirables, qui
tuent ou se sacrifient ? C’est pour moi une énigme. J’attends de l’art
qu’il m’aide à comprendre la nature ambivalente de l’être humain »
Si le nom de Garouste
me disait quelque chose, nous nous sommes empressés de noter le nom d’Assan Smati qui a attiré notre regard
par la force de ses sculptures et de tableaux dont la taille n’est pas la seule
cause de notre émotion.
Sa tête de chien déchire, son « Hallali d’Ali » écorche, ses
« Pink Flamingos » nous regardent droits dans les yeux.
Nous avons retenu aussi le nom de Djamel Tatah lui aussi de Saint Chamond dont les personnages dans
leur chute, leur danse lente, en arrivent à l’apaisement.
Le titre de l’exposition n’est pas très accrocheur avec un « E »
qui précède ordinairement bien des productions sur les ordis. On peut alors s’attendre à des vidéos, du numérique, eh bien de toile,
il n’y en est que tendue sur des cadres à l’ancienne sous des formes novatrices
mais intelligibles. Il y a aussi de la poussière recueillie par Markus Hansen à l’effet des plus
ineffables.
« E-motion : être mu
hors de soi pour se relier à l’autre ».
La signification du titre un peu laborieux est expliquée
dans la plaquette d’accompagnement pas
très vendeuse non plus avec la
reproduction d’une tête sur fond bleu, ne laissant pas deviner la puissance de
la plupart des œuvres présentées.
On peut aussi apprécier les Miro qui vont si bien sous les pins permanents, les vitraux de Braque… et un tableau de Gasiorowski qui subsiste d’une récente
exposition qui lui était consacrée, juste pour nous faire regretter de l’avoir
manqué.
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