lundi 11 février 2013

Lincoln. Steven Spielberg.


Il est bon de se faire raconter des histoires, et se plonger dans l’Histoire, et quand les occasions d’admirer deviennent si rares dans le domaine politique, tant de courage éblouit.   
2h 30 sur le  débat autour du 13ème amendement à la Constitution permettant l'abolition de l'esclavage, nous rappellent une nouvelle fois ce que les victoires d’Obama ont d’extraordinaires quand on mesure l’évolution de ce continent  avec des républicains américains alors abolitionnistes.
Les idées les plus généreuses triomphent par le truchement de magouilles parlementaires :
« La plus grande mesure du XIXe siècle, obtenue par corruption, avec la complicité de l’homme le plus intègre d’Amérique. » 
Les blessures de l’homme qui remua les montagnes sont émouvantes mais il conserve également dans la sphère privée une grandeur, une douceur, un humour qui contrastent avec la violence incommensurable d’un temps où l’égalité n’était pas une évidence pour tous, où mourraient 630 000 personnes lors de la guerre de sécession. Quand l’évocation du vote des femmes révulsait une assemblée toute entière.
Depuis mes représentations je trouve que Daniel Day-Lewis incarne magistralement la légendaire figure assassinée en 1865.
Et je ne me suis pas empêché de faire le lien en plein débat sur le mariage pour tous, au vote des étrangers aux élections locales ou au non cumul des mandats.

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