Il n’y a pas plus banal que cette vie d’artiste :
enfance provinciale, parents qui ne comprennent rien, institutrice poilue
redoutable avec sa manie de l’orthographe, la vie à Paris sous les toits, les
beaux arts vains, les enfants crampons et le mari qui fuit, les dédicaces dans
les gymnases qui sentent les baskets … Tout y est : l’amateur de BD
bébête, les éditeurs indifférents ou rapaces… etc.
Et pourtant la patte de Cestac
rend ce parcours divertissant, avec ses personnages en patate, ses couleurs
franches comme est simple son humour désenchanté. Nous passons un moment
agréable.
Le titre complet : « La vie d'artiste sans
s'emmêler les pinceaux sur les chemins détournés » ne me semble pas
ajouter de la valeur contrairement à celle qui complétait son« Démon de
midi » : « Changement d’herbage réjouit les veaux » dont
l’humour apaisait la détresse d’une femme trompée.
Si vous le souhaitez, vous trouverez sur ce blog dans deux
autres articles concernant l’artiste- qui-dessine-des- gros-nez.
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2012/01/du-sable-dans-le-maillot-florence.html
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/03/je-voudrais-me-suicider-mais-jai-pas-le.html
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2012/01/du-sable-dans-le-maillot-florence.html
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2011/03/je-voudrais-me-suicider-mais-jai-pas-le.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire