James Bond a cinquante ans, et avant que le ciel me « tombe
sur la tête », il fallait que je
voie mon premier 007 au cinéma, m’étant rabattu sur les livres de Yann Fleming
quand un copain de pensionnat avait, lui, la chance de voir Sean Connery et
Ursula Andres en cinémascope.
J’avais par la suite méprisé le genre, mais qui pourrait
ignorer les codes et les attraits d’une série mythique qui en est à son 23°
numéro ?
C’est vraiment du cinéma pendant deux heures et demie :
renouvellement et tradition sont accommodés avec humour.
Le méchant en 2012 est un trader qui vient de chez sa
gracieuse majesté.
Le générique est superbe, les poursuites époustouflantes,
les décors somptueux, le rythme haletant, et les actrices : de la bombe,
en dose homéopathique.
James résiste mieux aux incessants assauts adverses qu’à
ceux du temps.
Il n’en est que plus humain, désabusé, amer, mais il maintient un bon niveau d’activité :
courses, plongeons, tirs, apnée, conduites périlleuses, initiation à la
pelleteuse et retour vers l’Aston Martin.
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