Une recette de
cuisine c’est bien plus que des patates et des tranches d’agneau, c’est de la
culture et du soin pour ses invités.
Nous sommes entre amis et la moindre bouchée n'est
pas considérée comme un danger, dans un pays où manger
ce n'est pas que se nourrir.
Michel a voulu
honorer son auvergnate amie et lui a
mijoté depuis sa maison dans la pente un plat venu du Livradois entre
Ambert et Marsac appelé « pommes
brayaudes ».
La dénomination « pomme » débarrassée de sa glèbe convenait mieux à cette attention que le vulgaire « patate » accommodé à toutes les sauces rapides.
La dénomination « pomme » débarrassée de sa glèbe convenait mieux à cette attention que le vulgaire « patate » accommodé à toutes les sauces rapides.
A regarder sur internet pour cette recette, d’agneau il
n’est question que de gigot, alors que
notre hôte avait disposé dans le plat au
four des tranches qui peuvent être des barons débarrassés de toute graisse,
voire des côtes, au dessus de ses pommes de terre qui étaient déjà avancées dans leur cuisson depuis vingt
minutes dans un peu d’eau au dessus d’un lit d’oignons et de subtiles échalotes. Il a retourné la
viande au bout d’un quart d’heure et elle était parfaite sans apprêt, sans
graisse. Il est des versions avec des lardons, du beurre du thym et du laurier. Ne pas oublier sel et poivre et
auparavant frotter le plat avec de l’ail.
Le site « Escout
moi voir » précise « les brayauds sont les habitants de
Riom. Leur nom provient de la "braye" ou culotte du 18° siècle que
portent encore les hommes qui transportent la chasse de Saint-Amable, le 11
juin ou le Dimanche qui suit, pour la procession »
Belle photo.
RépondreSupprimerLa recette ressemble un peu à une de ma grand mère que j'ai transmise à la génération suivante. Pommes de terre, oignons, chair à saucisse disposés en couches dans une cocotte en fonte, saupoudré d'herbes de Provence (ma touche à moi..) et une boite de tomates pelées et leur jus. Cuit au four.
Une bonne cuisine paysanne, n'est-ce pas ?
Merci pour la recette...