samedi 13 octobre 2012

L’homme qui ne devait pas être président. Antonin André Karim Rissouli.



J’ai apprécié ce cadeau qui reconnaissait mon goût pour la politique mais à vrai dire j’étais un peu lassé des campagnes. Alors c’est avec peu d’enthousiasme que j’ai entrepris les 200 pages et puis un fois dedans je les ai avalées sans peine.
Non que les scoops y abondent mais réviser le parcours qui mène de la Corrèze à l’Elysée   permet de redonner son importance à la durée oubliée sous les dépêches de nos chaines perpétuelles. J’ai lu sur un blog d’un journal «  l’homme qui ne voulait pas être président », il s’agit d’un contresens fâcheux qui en concerne un autre.
Le journaliste de France 2, l’autre de Canal + reprennent la voie qui mena Monsieur 3% à la fonction suprême. Ils n’insistent pas sur les épithètes les plus féroces qui s’abattirent sur le normal président ; celui-ci eut  donc l’occasion  de se montrer magnanime et habile. Si le sort lui fut favorable, son sens du timing fut remarquable et les 600 000 postes éducation nationale, les 75 % pour les plus aisés furent des audaces payantes. Il a su s’affranchir des publicitaires et pour le reste il suffisait de faire le contraire du calamiteux d’en face pour être dans le vrai. 
Cette remarque personnelle est en marge du processus qui met en valeur les moments charnières depuis l’élection serrée d’un conseiller général en Corrèze et l’intention de Chirac de voter pour Hollande, le choix de Ségolène entre les deux tours des primaires, Le Bourget …  Il n’avait pas attendu DSK et dans les confrontations télévisées l’ascendant qu’il prit face à Juppé fut  plus décisif que face à l’autre qui ne connut  de la France que celle des villages Potemkine et nous fit tellement honte.

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