Fellag qu’on
retrouve avec plaisir dans ce film canadien joue le rôle d’un instituteur
venant remplacer une enseignante qui s’est suicidée dans sa classe.
Il a lui-même
vécu un drame et peut aider les élèves traumatisés à chasser leur culpabilité.
Il se permet de
parler plus librement que les collègues qui ont connu la désespérée.
Des questions
pédagogiques sont posées avec justesse : la place de l’éducatif et des
apprentissages, l’exotisme, la langue française,
« les enfants sont-ils devenus des produits radio
actifs qu’on ne peut plus toucher ? »
C’est
réjouissant de voir le natif de Tizi Ouzou défendant une belle langue classique dans la belle
province.
Réfugié
politique au Canada, le pseudo instituteur
va lui aussi guérir un peu de ses blessures.
Les acteurs
sont authentiques et l’expérience caricaturale de la série
« l’Instit » rappelle que ce n’est pas évident de filmer la vie d’une
école, là c’est réussi.
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