Des whiskies rares peuvent atteindre des prix astronomiques ;
les films du bon Ken, eux, valent tout l’or du monde car il sait extirper parmi
les engrenages les plus inéluctables, des raisons de croire en la générosité
des hommes.
Je pensais assister à une rigolade et ne savais si le maître
du cinéma social saurait faire.
Ce n’est pas qu’une comédie et des scènes sont
particulièrement réussies sans simplisme : par exemple la confrontation
avec une victime. Le personnage de l’éducateur est beau parce qu’il n’est pas un bellâtre. Et comme une copine qui est
propulsée hors de son siège dès qu’un chien se fait écraser une patte à
l’écran, j’ai bondi quand une bouteille de whisky a éclaté. De bonnes idées de
scénario, des acteurs crédibles. Quand un récit hautement politique est habile
c’est remarquable. Le talent œnologique
découvert pour le personnage principal n’est pas une révélation miraculeuse, il
entre dans un processus optimiste de
remise à flot où le murissement ne vaut pas seulement pour le malt. Un enfant
peut faire sortir de l’enfance et l’amour lorsqu’il n’est pas aveugle peut donner un coup de
fouet décisif sans qu’il y ait tourbe à
rajouter.
.....
La scottish photo est de Margaux
.........
.....
La scottish photo est de Margaux
.........
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire