Au Villard du Planay sur la route de Pralognan en Savoie, dans la vallée de la Tarentaise, un petit musée retrace la vie de l’usine qui tirait de la montagne de quoi alimenter les fours gourmands en électricité produite par les torrents abondants de la Vanoise.
L’usine a fermé, un musée s’est ouvert.
Peu après la découverte de l’électricité, des industriels, qui n’hésitaient pas alors à investir, ont financé un trolley sur pneus alimenté à l’électricité qui acheminait les produits de l’usine, les ouvriers et les voyageurs jusqu’à Moutiers.
A l’heure des recherches pour des transports sans rejet de CO2, redécouvrir ce moyen de transport réchauffe la confiance en l’inventivité humaine.
Même si les préoccupations écologiques n’étaient pas prioritaires au début du XX° siècle : la seule sauvegarde face à la pollution était d’interdire aux femmes de sortir certains jours. Quand l’usine électrométallurgique s’était reconvertie à la chimie, on dit que les épingles à cheveux étaient attaquées par l’air chargé d’acide.
Dans le vestiaire, on ouvre un casier et avec de écouteurs nous pouvons entendre le témoignage d’un ouvrier qui était resté paysan.
Ses fils sont moniteurs de ski : 2000 en Savoie, chiffre devenu supérieur à celui des ouvriers de l’électro métallurgie.
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