La compagnie « Antidote » joue également à domicile. Madey, une des actrices nous avait invités à Voiron avec une bonne trentaine de personnes dans une maison en présence du metteur en scène.
Celui-ci en décrivant la genèse de ce projet a ajouté de la valeur à la soirée.
Marcel est « un bras cassé » inoffensif envers les sangliers familiers des campagnes d’Auvergne, biberonnant du rouge à longueur de journées.
C’est qu’il a perdu sa jeunesse dans les Aurès en allant occuper un pays plus pauvre encore que celui où il est né.
En ces terres taiseuses, à la faveur d’un soir d’orage, des paroles longtemps enfouies vont resurgir.
Le sujet de la guerre en Algérie, que plus personne ne nomme « évènements », a pu toucher des spectateurs qui ont vécu dans un camp ou l’autre.
Le thème est toujours sensible, si bien qu’un titre nouveau « Ce qu'il était beau ton pays Djamila » peut convenir aux propos de l’auteur des « Champs de couscous ne donnent plus de blé » lorsqu’il essaye de dépasser les passions partisanes, les haines recuites pour comprendre et apporter sa part à la cicatrisation des plaies.
Le dosage entre réalisme et nécessité de faire évoluer les personnages est une affaire subtile; les acteurs amateurs très impliqués méritent les applaudissements.
Vous trouverez de plus amples informations sur le site de la compagnie : http://lesantidotes.free.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire