Du bon, du marrant avec Robin en forêt de Rambouillet atteint de la maladie d’Alzheimer que soigne à coup de gourdins, Petit Jean, son compagnon impavide.
Les textes sont suaves quand d’emblée « les champignons dardent leurs corolles sombres aux premiers rayons du soleil et les passereaux fanfaronnent leurs dernières odes à la saison qui s’achève ».
Naturellement il essaye de voler les riches, mais il a peur de ne savoir à qui destiner ses rapines.
Toujours pourchassé par un shérif qui ressemble à John Wayne, il se retrouve face à Tarzan, autre habitant des bois, qui a pris un genre spécial: les parodies sont délirantes à point.
Le temps a passé : frère Tuck est devenu pape et belle Marianne en sa tour enfermée a été oubliée.
Messire Robin envahi de réminiscences de Carlos et Annie Cordy, va se remettre à la recherche de la belle dans une ville Nottingham désormais urbanisée.
Vraiment un bon moment de BD avec des clins d’œil, le jeu des anachronismes et toujours un brin de mélancolie chez Larcenet avec laquelle il fait si bon sourire.
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