Quand le dessinateur nancéen fut admis à l’Académie de l’humour politique paraissant tous les mercredis, le monde avait bien changé.
Au pays de Cabu et Kerleroux … fameux dessinateurs, un des successeurs de Reiser en moins vibrant eut désormais son rond de serviette.
Il exerce aussi son humour ravageur à « l’Equipe Magazine », mettant en scène des créatures autour d’un comptoir où il sait être bref.
Dans ce recueil il écrit également et ce n’est pas triste.
Ses personnages sont avachis mais toujours surprenants, leur décalage nous décolle d’une réalité consternante dont ils mettent l’absurdité en relief.
Un jeune en prison a obtenu une permission de sortie pour faire sa première communion.
Une dame s’interroge sur tous ces gens qui font des études pour savoir si les prix augmentent alors que son voisin lui dit qu’il suffit de faire ses courses.
Au moment où un Guéant vient crachoter sur les civilisations, il n’y a pas besoin de forcer le trait, ses paroles se situent bien dans la zone examinée et ça pue!
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