Aux moulins de Villancourt à la limite entre Echirolles et Pont de Claix sur le cours Jean Jaurès jusqu’au 23 décembre 2011 sont exposées des affiches, des dessins de presse d’Europe et de certains pays arabes, sur les jours qui ébranlèrent la Tunisie.
Avec un drapeau rouge, un croissant de lune, une étoile, les graphistes peuvent s’en donner à cœur joie en rappelant des airs de liberté qui soufflèrent jadis rue Soufflot ou à Gdansk. Travaux efficaces des artistes. Mais la convocation de l’image de « La liberté guidant le peuple » drapée dans un foulard bien couvrant, œuvre d’un lycéen, m’a semblée discutable dans un ensemble remarquable de travaux d’élèves.
A trop adresser de clins d’œil, on y voit trouble.
Enfin, il n’y a pas que les symboles qui se brouillent en ce moment dans les pays qui assument leur libération.
Par contre le chat dénommé Willis de Tunis est sans ambigüité, c’est un personnage percutant.
Nadia Khiari qui le dessine ne manque pas de verve.
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