Nous avons tant besoin de réconciliation dans notre pays fracturé que cette rencontre de l’aristo handicapé physique et du banlieusard mal parti social, nous fait du bien.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas autant ri au cinéma.
Cette thématique aurait pu accoucher d’une comédie lourde ou édifiante avec le bourge qui se mettrait à parler en verlan; c’est bien plus subtil avec des morceaux de grosse rigolade et des notations justes, vachardes et tendres. La banlieue n’est pas peuplée de Groseilles et la fatalité sociologique ne s’efface pas d’un coup de scénario.
La belle santé d’Omar est contagieuse et j’étais content d’être dans une salle comble participant à un engouement d’une foule porteuse quand elle se regarde dans un miroir généreux.
Film à la gloire des auxiliaires de vie, à la vie brutale et belle.
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