La belle actrice-réalisatrice de Caramel a de l’ambition avec ce film qui traite agréablement du conflit religieux en terre libanaise, voire au delà.
Elle mêle les genres : conte musical, comédie, tragédie, des portraits pittoresques et des échappées poétiques grâce à de belles images.
Les hommes sont décidément benêts, hormis les chefs religieux qui eux ne sont pas des extrémistes, et les femmes sont tellement jolies et futées. C'est également réjouissant de voir une voilée sortant de sa cache alors que celle qui ne jurait que par la vierge adopte Allah.
Bien que le message premier : « ce n’est pas bien de faire la guerre » soit éculé, des scènes à foison sont bien trouvées et l’humour fait parfois pardonner un simplisme inopérant.
Une des leçons annexe de ce moment plaisant pourrait être : « pour vivre heureux vivons en ignorant les nouvelles d’ailleurs », ce qui gène un peu le dévoreur de journaux.
Je me retrouve dans la même situation que lors du succès de « Good bye Lénine » basé d’après moi sur le mensonge, qui m’avait mis en minorité auprès de tous ceux qui s’étaient régalé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire