Le réalisateur très sollicité au cinéma (Gainsbourg), en BD, comme commissaire d’exposition (Brassens), a les faveurs de la mode.
Ce film d’animation, lui, porte la nostalgie d’une humanité qui vivait en Algérie en harmonie entre deux guerres mondiales et avant celle qui allait décoloniser le pays.
Pourvu qu’on prête l’oreille, on y entendra la verte sagesse du chat qui veut faire sa bar mitzvah, porteuse de tolérance et de liberté, sans mièvrerie.
Avec de fraîches musiques, dans les belle lumières d’Alger qui recèlent tout de même sous les ombrages des cafés, quelques bas du front, les rondeurs de Zlabya sont charmantes, la bonhommie du rabbin est sympathique de même que celle de son homonyme Sfar, un sage musulman.
Le chat maigre a la voix de François Morel qui me ravit même lorsqu’il dit : « Miaou » ; impertinent, il traverse le film avec l’élégance ordinaire de ces bestiaux et nous offre des minutes ensoleillées qui se terminent trop brusquement
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