samedi 4 juin 2011

Causette.

Le titre de la revue bimestrielle est une promesse d’humour de bon aloi qui ne va pas chercher midi à quatorze heures. Ce magazine féminin est à « Elle » ce que « So foot » est à « France football » : décalé, vif, avec un ton, et parfois des angles originaux.
J’ai vraiment aimé la vivacité de touche de l’article qui relate le licenciement d’employées de Tati pour avoir fait profiter de leurs bons d’achat à des amies, à la hauteur du scandale « Le bon (d’achat) la brute et le puant ». Je voulais prêter ce numéro à une de mes copines pour un sujet où il est question du « Blues des mamans d’Ambert » après la fermeture de la maternité mais les sept pages suivantes « Prendre un pénis par la main » m’ont fait hésiter. C’est que les délices de la plaisanterie, de la dérision, peuvent se prendre pour de la désinvolture ou virer à la lourdeur. Alors je vanterai plus volontiers un portrait sympathique d’Audrey Pulvar, ou la rencontre de Jeanne Moreau et Marianne Faithfull ou avec Christiane Kubrick : toujours les peoples. Si, il y a les femmes en Egypte et en Tunisie et puis Carla Bruni nominée aux quiches d’or ça ne pouvait que flatter mon antisarkosisme primaire. De bonnes photographies de l’agence « tendance floue » et pas de publicité. Pour les Saint Egrévois : celle qui fut la candidate écologiste aux cantonales Mathilde Dubesset est citée à deux reprises dans un article concernant le mouvement féministe : « Episode # 1 : Les féministes n’aiment pas les hommes. Et si le mythe était fondé ? »

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