A la télévision, les images sont déjà impressionnantes, alors avec la 3D qu’est ce que ça devait être ! Des restes de snobisme m’avaient conduit à ne pas apporter ma part à la recette de plus de 2 milliards d’Euros générée par cette production qui avait nécessité 10 ans de maturation pour près de 3h de film menées bon train.
Sur la planète Pandora chaque pas génère une auréole phosphorescente et les êtres bleus qui l’habitent harmonieusement ont l’oreille expressive, la tresse branchée; ils sont bien plus humains que les méchants terriens impérialistes qui viennent voler leur énergie. L’humidité qui règne chez eux ne leur cause pas de sinusite malgré l’épaisseur de leur appendice nasal qui heureusement filtre bien une atmosphère fatale aux habitants des vaisseaux colonisateurs.
On ne retient que les images brillantes, les trouvailles visuelles ; l’hybridation des humains et des êtres virtuels est le sujet même du film dont la réalisation est époustouflante dans la lignée des projectionnistes et leur lanterne magique.
« Alien » c’était il ya 24 ans et Sigourney Weaver était déjà là.
Peu importe le schématisme du propos et les personnages caricaturaux, le cinéma ne change pas le monde : ceux qui conduisent les machines implacables de destruction de notre planète n’ont pas levé le pied. Pas du tout : après l’échec de Copenhague, il ne nous reste qu’à réciter quelques mantras et mettre dans la poubelle adéquate les jouets qui devaient mener vers un Eden situé aux confins de nos imaginations.
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Je reprends samedi 30 avril les publications sur le blog.
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