Le train a récupéré son retard dans la nuit : arrivée à 6h 21 à Datong province du Shanxi.
Sur le quai notre nouvelle guide Marie (ou Ma Haï Yan) nous attend et nous prend en charge. A la sortie de la gare nous montons dans notre mini car et traversons la ville
(1 million et demi d’habitants) par une grande avenue toute droite. Hôtel Taihachun. Ville triste aux odeurs de charbon. Nous prenons le petit déjeuner dans une grande salle grouillante avant de récupérer nos chambres nickel au 8° étage, même si on ne sait pas tout de suite utiliser la clim’, à la télécommande. Pressing pour 24 Y.
Nous allons voir le mur des neuf dragons, neuf pour la longévité, en jade sur fond de bois peint en bleu. Construit pour le palais du 13°fils de l’empereur. Marie a bien du mal à s’exprimer, et se trompe dans les chiffres, les dates et les siècles.
Nous gagnons en bus le monastère bouddhique chinois Huayan. Les moines sont vêtus de gris avec de drôles de guêtres, des sandales en toile et des pantalons bouffants, un peu comme l’habit des valets de Molière.Le monastère est assez petit avec des bouddhas en bronze poussiéreux, moins coloré que les bâtiments tibétains en deux parties séparées. Salle avec des porcelaines du X° siècle. Nous prenons notre repas dans la rue du monastère, colorée, restaurée, investie par des mendiants insistants, pour ici c’est bien relatif, dont un vieux monsieur qui ne possède plus que deux dents. Repas en sous-sol dans un salon privé. Marie nous conseille et commande. Comme les Chinois nous laissons de la nourriture ce qui signifie que nous avons assez mangé. Sieste indispensable avant de continuer.
Les grottes de Yungang à 16km sont extraordinaires avec 55 000 bouddhas de toutes tailles, assis, debout, peints, dans des cavités creusées de haut en bas plus ou moins abîmés ou protégés. Impressionnant ! Inscrit au patrimoine mondial. Date du V°siècle. Une salle carrée accueille un bouddha en son centre protégé par une devanture en bois XVII°, superbe. Les briques sont noires et les toits turquoise, les têtes grotesques grimacent en haut des piliers. Les temples et monastères se révèlent à chaque fois différents.Nous marchandons à la sortie, des tas d’objets sympas pour quelques €. Au restaurant nous faisons de nouvelles découvertes culinaires. Mitch qui a envie de sucreries montre les gâteaux exposés mais ils ne sont là que pour la décoration. Une petite fille nous observe, très intriguée. Nous sommes objets de curiosité plus qu’à Pékin, les gens nous dévisagent, mais avec bienveillance. A son tour, Jean a été sollicité aux grottes pour poser avec un chinois sur une photo. Nous partons déambuler dans la ville pendant 2h parmi une foule très dense.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire