Quartier libre jusqu’à 10h que nous utilisons à ranger et changer de l’argent avec la même employée que l’autre jour mais beaucoup plus vive et efficace.
Le temple du ciel Tiantan. Dans le parc les installations pour « vieux » gymnastes nous impressionnent : barres parallèles, divers engins pour se gratter le dos, se suspendre, marcher, se balancer. Beaucoup de monde s’entraîne, les niveaux sont très divers, je m’essaye à quelques échanges avec un virtuose de la balle en plumes qu’on se renvoie uniquement avec les pieds. Nous utilisons quelques installations. Certaine mamies bavardent tout en esquissant quelques légers mouvements. Raquettes et balles adhèrent grâce à la vitesse du mouvement aux enchaînements gracieux. Tout est bleu dans le temple couleur du ciel alors que le jaune est la couleur de l’empereur et le vert celui de la nature. La forme ronde représente le ciel elle comporte 3 étages dans une enceinte carrée ( la terre), à l’intérieur 4 piliers, 12 autres symboliques. Wang Hui nous transporte quelques siècles en arrière en nous racontant les sacrifices d’animaux pour favoriser les récoltes, restent des statues de bœuf en pierre.
Visite d’un magasin de perles de culture. On nous explique la technique avant de passer comme d’habitude à la boutique et comme d’habitude nous nous laissons tenter par des boutons d’oreilles et des colliers.
Art contemporain à Dashanzi Le restau aux spaghetti bolognaises est cher.Pas de découvertes artistiques mirobolantes dans ce quartier mi salle d’expo, mi fabrique encore en activité. La Gallery « 798 » est branchée. Comme œuvres nous retenons un ensemble de briques avec portraits imprimés dans des couleurs grises, quelques personnages de terre (ribambelles d’enfants), des Mao en fer rouillé ou argenté. Après quelques contradictions sur la direction à prendre nous retrouvons notre auto.
Canard laqué dans un grand restaurant pour touristes mais d’une réelle qualité culinaire, de nombreux plats, un verre de vin curieux, massage, ventilation à l’éventail par les employées.Nous quittons le chauffeur à la gare. Les bagages sont passés aux rayons. Malgré ce que nous a raconté Diane sur la ponctualité des trains, dans la gare qui s’est vidée nous attendons le train pour Datong. Notre « fée clochette » a beaucoup de répartie, elle nous distrait en attendant : idéogrammes de nos noms et de l’expression « méchants professeurs » elle s’intéresse à notre journal où elle espère figurer. A 23h 45 nous quittons Pékin en wagons-lits avec une hôtesse d’accueil qui échange nos billets contre une carte, nouvel échange ½ h avant l’arrivée. Je me sépare de mes compagnons dans un compartiment voisin, les filles sont en bas, les garçons en haut sur « les couchettes molles », appellation déposée.
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