lundi 17 janvier 2011
Somewhere. Sofia Coppola.
J’apprécie le plus souvent les jeux des critiques du « Masque et la plume » le dimanche à 20h sur France Inter, mais je n’ai pas compris la posture de la plupart qui disaient ne rien avoir à faire des états d’âme d’une fille de riche à Los Angeles. Comme s’il fallait être juif newyorkais pour comprendre Woody Allen ou paysan en Corrèze pour aimer Depardon ! Quand on sait la puissance de la machine à rêves Hollywoodienne, en arpenter les couloirs m’a semblé intéressant. Et c’est réconfortant de voir que lorsque les cailles tombent toutes rôties dans le bec, elles n’ont plus de saveur, pas plus que les jolies dindes qui tournent autour des barres métalliques. La vacuité, l’ennui sont bien filmés et le rythme lent permet de saisir les évolutions des personnages qui échappent ainsi à la caricature. La petite ne va pas assurer la rédemption du père du jour au lendemain, mais il va grandir: il se met à cuire des pâtes, en route vers l’humanité.
c'est intéressant de recueillir tant d'avis divergents à propos d'un film avant de se décider à aller le voir...
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