Du temps perdu. Roman oppressant de l’auteur de « Parfum de femme », où j’ai pu reconnaître une belle écriture, au service de la révélation de secrets de famille auxquels je suis resté étranger. J’ai dû insister pour aller au bout de ce court roman de 135 pages. Certaines scènes semblent interminables comme celle du jeu. Le personnage principal passe de l’angoisse à l’indifférence, en décalage avec ce qu’il décrit. Pourtant il y avait de quoi être inspiré par Leopardi dont une phrase est à commenter par le jeune narrateur qui passe son bac :
« ce lieu commun que la vie est une pièce de théâtre se vérifie surtout en ceci que les hommes s’évertuent sans cesse à parler d’une façon et agir d’une autre… »
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