J’aime trop la littérature, avec le « trop » qui vient de l’Afrique de l’Ouest dans sa nuance ironique, et la poésie, pour ne pas m’interdire de trouver que dans ce documentaire un lyrisme excessif amoindrit la force des mots. Un sous titrage aurait déjà permis de contextualiser les nombreux textes qui arrivent à faire perdre de la force aux images. Souvent inédits les extraits de film sont intéressants mais les métaphores les diminuent.
«L’oppression nous vient de la France, mais l’esprit de libération aussi.»
Le Viet Nam, son histoire, sont passionnants et nous concernent, et Duras et d’autres sont de grands écrivains, mais pourquoi se refuser à toute pédagogie ?
« J’envoie mon cerveau à votre centre de recherches pour qu’on trouve ce qui nous fit lutter. J’envoie mes yeux à votre président pour qu’il les regarde en face. J’envoie mes dents à vos généraux, elles ont mordu plus de fusils que de pain car la faim fut ma compagne. Mon corps, je le laisse au Mékong. » Testament d'un combattant vietnamien.
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