jeudi 18 mars 2010
Les modernes s’exposent.
Le très classique musée des beaux arts de Lyon avait organisé une exposition consacrée aux modernes en réorganisant ses ressources et en présentant quelques prêts. La foule se pressait devant les toiles de Matisse, Dubuffet, Dufy, Debré, Vuillard, Monory… Plaisir de retrouver des familiers : cette scène de cirque de Fernand léger maintenant que j’ai appris à l’apprécier en l’ayant mieux connu à Biot dans un musée qui lui est entièrement consacré, cette lumière au Grand Lemps de Bonnard qui nous éclaire sur des lieux familiers que nous n’avons jamais vus si beaux. Découvrir Gleizes et Maria Helena Vieira da Silva, un Picasso tout en rondeur. Constater que l’abstraction n’est pas arrivée après l’extinction de la figuration, mais ces périodes ont alterné. Une exposition aux commentaires utiles, pour se conforter. Mes amis auraient emporté la cathédrale de De Staël ou un Foujita, je me serais contenté d’un Bacon ou de Rebeyrolle.
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