La personnalité complexe du peintre devenu chanteur a inspiré le créateur de BD Johan Sfarr bienvenu au cinéma. Sous la surexposition, Lucien gardera ses mystères. Des épisodes incontournables sont traités avec chaleur : BB et la passion créatrice, la Marseillaise poignante de l’ancien titulaire de l’étoile de shérif- jaune- et d’autres tableaux sont tracés avec originalité : les doubles jeux de la personnalité, la laideur et le charme, la sophistication et les facilités du bizness, la délicatesse et le versant suicidaire, le rideau de fumée, le révélateur des hypocrisies et l’inattendu, le vrai et le faux, les femmes, le petit garçon. Un excellent film qui allie le divertissement et la profondeur.
Je me souviens -c'était une époque où la ville de Grenoble cherchait un nom pour sa nouvelle salle de concerts-que la rédaction grenobloise du DL (dont j'étais) avait envoyé une lettre à l'adjoint à la Culture pour l'inviter à baptiser cet équipement "Salle Serge Gainsbourg".
RépondreSupprimerL'élu ne donna pas suite à notre proposition. C'était une époque où l'on préférait donner des noms empruntés au latin de cuisine, comme Summum, Optimum, Maximum, car ils ne fâchaient personne.
En enquêtant pour en savoir un peu plus sur cette fin de non-recevoir, j'ai compris que l'élu , dans sa grande sagesse, avait estimé que ce nom aurait pu nuire à la réputation de Grenoble.
Etonnant, non?