Où le mot légende est-il utilisé : pour le tour de France, le tournoi des cinq nations et le football.
Il en va des survivances de l’enfance depuis qu’on est tombé dans le chaudron.
Eprouver le calendrier, espérer à chaque saison, voir des réussites qui s’enchainent et se désespérer de glissades inexorables. Tout le théâtre de la vie pour de rire. Faire partie du cercle qui sait que le Messi se prénomme Lionel et de la confrérie universelle des garnements. Alors que j’ai espacé mes lectures du mensuel « So foot », décalé de l’actualité tonitruante du premier sport du monde, ce numéro de 240 pages me réconcilie avec leur écriture soignée, leur regard original sur notre plus grand dénominateur commun tout au tour de la planète : le jeu avec une balle ronde.
Domaine d’artistes et de fous, exacerbant les passions ou la politique se cache ou parade.
Des individus : Di Stephano : « Alfredo, tu vas avoir quarante ans, tu vas commencer à être ridicule en short », Romario, Higuita avec son coup du scorpion, Garrincha, et le but du siècle de Maradona raconté par ceux qu’il a dribblé et des illustres inconnus aux destins incroyables.
Des équipes : Brest, Bastia, Kiev, les Corinthians et cette équipe de Kiev face à la Flakelf qui salue : « Heil Hitler » et devant le stade rempli de soldats allemands, les joueurs en face tendent le bras et le replient sur la poitrine en criant « vive le sport » formule traditionnelle d’ouverture des manifestations sportives soviétiques. Selon la « version officielle » qui circulera 50 ans, tous les joueurs furent fusillés dans leur maillot rouge à l’issue de la rencontre. La légende l’a dit ainsi le courage était là.
Les drames : le Heysel, les avions de Manchester et du Torino.
Du beau linge : Camus, Bob Marley, Guevara, Pasolini, J.P. Mocky.
Je retourne, je n’ai pas fini de voir ce qu’est devenu Ziobert et qui est ce Marinello ?
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