Une vidéo à l’entrée remplace la cabane de Ben, il s’agit d’un guitariste à moitié maquillé en noir dont les paroles sont prises dans des discours d’Obama : il faut le savoir !
Comme sont oubliables des vidéos de scènes de plage, ou des automates en uniformes qui battent tambours. Par contre des reconstitutions de tableaux classiques avec des personnages contemporains parfaitement éclairés, ne manquent pas d’attirer notre attention. Et la salle remplie de représentations évolutives d’un village en république tchèque est spectaculaire. Sarkis a été plus discuté entre nous, l’atmosphère créée dans de grands espaces qui lui sont réservés rassure un de mes amis, je suis plutôt refroidi. Une certaine poésie peut naître cependant de ces journaux soulevés par un courant d’air et bien que traditionnelles des phrases au néon peuvent intéresser. Par contre la profusion de bandes vidéos brillantes et noires de Mounir Fatmi produit un effet visuel spectaculaire et la question figurant sur le livret d’accompagnement est d’importance :
« le visiteur est invité à utiliser les photocopieuses, mais que conservent-ils de ce jeu ? Une image vide ? La trace vaine d’un rectangle de papier ? Comment aujourd’hui construit-on une mémoire, comment s’écrit l’histoire ?
Au centre de son œuvre le bégaiement des transmissions culturelles et mentales »
Nous y sommes.
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