Le cha-cha-cha conserve. La formation cubaine fête son soixandixième anniversaire, les papis et leurs descendants se portent comme des charmes élégants. Le public grenoblois suit au doigt et à l’œil les pincements d’un violon, les traversées de la flûte, les frappes déhanchantes des agogos, l’obstinée rythmique et font « drin-drin » ; ils en redemandaient debout aux treize musiciens danseurs. Mes voisins ont mieux perçu que moi les influences africaines dans ce groupe sans cuivre mais pas sans couleurs où les violons viennent citer du Mozart sous les pulsations envoutantes du pays des charangas, voué au danzón.
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