Le débat de Libé de mi septembre entre Manuel Valls et Aurélie Filippetti qui avait accepté de débattre avec lui, contrairement à d’autres camarades bien fuyants en cette période, est déjà daté. Et la question n'est vraiment pas nouvelle.
L’anecdote submerge toute réflexion. Dites par exemple « …Mitterrand, homme de gauche bien connu… " et des sourires entendus sont assurés. Hamon pour un livre qu’il n’a pas lu, est à la remorque. Titine qui assume sa ringardise, en l’exprimant, entre dans le concert des petits mots qui font, goutte à goutte, les grandes désillusions.
Il en va bien sûr de la déchiqueteuse médiatique, mais ces barons qui gouvernent le parti nous donnent le tournis en remettant en cause chaque matin les apaisements de la veille.
Portant le camp d’en face nous offre des boulevards à condition de ne pas nous mettre au diapason de leur arrogance.
Je crains que les mots de « démocratie participative » soient usés, maintenant qu’ils sont dans tous les discours, mais le pouvoir des salariés dans l’entreprise peut permettre de surmonter la défaite que nous avons connue autour du travail.
L’organisation de primaires est acté, et la décision de s’attaquer au cumul des mandats proclamée, malgré « les balles dans le pied » qu’on se tirerait d’après Vallini, le pistolet encore chaud, et d’autres qui n’ont plus comme conviction que de garder des postes.
Ce n’est pas avec ce genre de pratique que l’on va aller contre le pessimisme de la jeunesse, ni amoindrir la peur de l’avenir de toute une société.
Comment sortir de ces bains amers, et assourdis par les flaflas Berluskozistes ne pas se draper dans la bonne conscience, mais travailler encore?
45% des jeunes échouent en première année de fac !
Quand la droite élargit sa base électorale, pratique l’ouverture, nous campons sur nos nostalgies.
Education, retraites, réforme fiscale.
« L’égalité va avec la prise en compte de la finitude du monde »: c'est ce que j'avais noté sur mon carnet à l'issue du débat, mais je ne me souviens plus qui l'a dit, mais c'est bien résumé, non, pour une identité d'une gauche du XXI?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire