
« Jennifer G. et ses enfants mangent du riz aux champignons six jours sur sept. Adèle d’Andersontown, chauffe une chambre minuscule dans sa HLM, trois jours par semaine seulement et pour dormir elle enfile deux manteaux l’un sur l’autre. Le bébé d’un homme de Clonard pleure sans arrêt et crache le sang dans une chambre verdie par l’humidité »
Cet auteur est chez lui, il nous fait partager une émotion tendue, son empathie avec les personnes rencontrées, sa révolte et aussi son impuissance ; il lutte contre les clichés attachés à ces classes dites jadis dangereuses, en préservant leur dignité.
« Nous savons pertinemment que nous sommes gouvernés par une administration qui nous ment effrontément » … « Nous ne voulons pas croire que la vie na va pas sans une certaine vilénie ».
Les photographies de Donovan Wylie qui accompagnent l’enquête, ne sont pas belles, elles sont ennuyeuses, ternes, désespérées.
Le 13 juin 2009, Marie Françoise avait recommandé ce livre sur ce blog.
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