jeudi 1 octobre 2009
Alex Katz
Plaisir de découvrir ce peintre américain qui a emprunté à Matisse et que Warhol a copié. L’octogénaire est présenté pour la première fois en France, au musée de Grenoble. Peinture pop d’un environnement lisse, aux couleurs pastel, où c’est le monde de la mode qui marquerait l’impermanence des choses, pour que les personnes qui fréquentent les vernissages se mirent dans ses toiles. Peinture reposante, loin des cris des salles voisines avec les portraits de sa belle femme Ada qui accompagnent notre déambulation. Je pense alors à Jackie Kennedy et à des personnages de fête foraine quand nous nous arrêtons devant des silhouettes découpées dans du contre plaqué, ça s’appelle « cut out », ça fait moins fête à Neuneu. Mais il s’agit bien de peinture même si la photographie fait valoir ses influences, et si l’univers de la publicité a façonné ses images empreintes d’une certaine mélancolie distanciée.
très juste ton regard sur l'expo Katz
RépondreSupprimermoi j'ai aimé cette façon qu'a Katz (caca) de montrer la profondeur, la solitude des êtres en nous peignant leur côté superficiel