S’étonner une fois encore de la liberté de ton du cinéma israélien pour évoquer l’asservissement des palestiniens. La paranoïa de l’état hébreu est soulignée, sa mauvaise foi et sa bonne conscience barbelées qui élèvent des murs absurdes et néfastes, bien mises en évidence. A partir de faits réels, une histoire où les femmes jouent le meilleur rôle, en évitant les schémas trop manichéens : la femme du ministre va évoluer, la victime d’un pouvoir où les militaires ont la main, vit aussi l’oppression parmi ses frères. Eron Riclis met un peu de sucre dans la citronnade et si le film s’étire un peu vers la fin, le mariage du mélo et de la réflexion politique est réussi.
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