lundi 8 juin 2009
Etreintes brisées
J’aime bien me distinguer parfois en tenant des propos pour le plaisir de contredire des majorités. Mais mon peu d’enthousiasme à la vue du dernier Almodovar me remplit de doute : aurai-je tant émoussé mes capacités à admirer ? Tout le monde applaudit tellement à chaque apparition du grand prêtre de « La Movida » qui commence à faire long feu pourtant, me semble-t-il. Oui, toujours ses couleurs, et Pénélope est bien gironde, les citations de propres films de Pedro sont drôles, mais l’annonce des possibilités de multiples histoires nous détache de l’émotion d’une seule qui nous empoignerait. Comme un peintre que l’on connaît bien et qui nous présenterait sa palette, mais nous n’avons plus la surprise. Le plaisir de se retrouver en territoire familier s’est éventé : l’épicerie « moderne » a pris des années.
Pas d'accord du tout... Plaisir intact pour moi. Très bien joué.Inattendu et enlevé.
RépondreSupprimerje me suis salement emmerdée au dernier Almodovar
RépondreSupprimerEnthousiasme brisé
marre des talons aiguilles
des triangulaires sans imagination
quand je vois pénélope, j'entends la pub pour je ne sais + quel produit de beauté
superbes cependant les radios des jolis os de l'actrice, tiens je la préfère comme ça, très dépouillée
et puis ces mains aveugles qui se baladent sur un écran, comme si les pixels avaient du relief !2motion