 Depuis « Welcome » au cinéma, je vois les piscines différemment.Dans ce film de Benoît Jacquot,Isabelle Huppert se fatigue à aligner les longueurs, à courir la belle Europe, elle est perdue, elle cherche un nouveau pays. Des afghans fuyaient le leur pour se retrouver à Calais, ici la belle bourgeoise dégote à Ischia une villa très déco qui offre une vue splendide sur la Méditerranée. A part celles de La Fontaine, je ne goûte pas trop les fables, celle-ci se laisse regarder. Pourtant ces malaises occidentaux esthétiques sonnent un peu creux, surtout quand toute psychologie est bannie. Alors les invraisemblances du scénario peuvent ressortir après s’être mollement laissé balader à la suite de la pianiste qui dégage toujours autant d’étrangeté. Elle suit sa trajectoire, mais prière de ne pas plaisanter avec elle. Son secret est-il au bord du trou où descend le cercueil de sa mère, dans les fuites de son père plus  proche de ses  morts que des  vivants ?
Depuis « Welcome » au cinéma, je vois les piscines différemment.Dans ce film de Benoît Jacquot,Isabelle Huppert se fatigue à aligner les longueurs, à courir la belle Europe, elle est perdue, elle cherche un nouveau pays. Des afghans fuyaient le leur pour se retrouver à Calais, ici la belle bourgeoise dégote à Ischia une villa très déco qui offre une vue splendide sur la Méditerranée. A part celles de La Fontaine, je ne goûte pas trop les fables, celle-ci se laisse regarder. Pourtant ces malaises occidentaux esthétiques sonnent un peu creux, surtout quand toute psychologie est bannie. Alors les invraisemblances du scénario peuvent ressortir après s’être mollement laissé balader à la suite de la pianiste qui dégage toujours autant d’étrangeté. Elle suit sa trajectoire, mais prière de ne pas plaisanter avec elle. Son secret est-il au bord du trou où descend le cercueil de sa mère, dans les fuites de son père plus  proche de ses  morts que des  vivants ?La musique parfois dissonante est bien en accord avec le propos du film.
 
pas vu le film mais lu le roman de Quignard
RépondreSupprimerPostures esthétisantes
A part une dizaine de pages ce livre m'a profondément ennuyée. Les bobos c'est pas mon champ de rêverie.
Le seul personnage vrai à mon avis c'est ce mari martyr d'une harpie glacée! Beurk.