S’il n’y avait les salles d’exposition permanentes au château de Vizille, l’exposition temporaire concernant les dernières acquisitions du musée de la révolution serait un peu austère.
Pourtant, les dessins révèlent la vitalité, l’authenticité des artistes, et pour célébrer l’effervescence de ces heures bi-centenaires, ils constituent un moyen privilégié.
Les sujets présentés visent à édifier le citoyen : la république et à sauver et la nation en majesté montre « la Liberté des nations qui copient la table des droits de l’homme ».
On peut rêver plus imprévu, plus dramatique, plus vibrant.
Il y a un tableau inventé mais émouvant des adieux de Danton et Desmoulins devant la guillotine et de remarquables dessins préparatoires au tableau impressionnant vu au musée : « les dernières victimes de la terreur ». Les nuances, les recherches, le travail sont perceptibles, et là nous retrouvons l’épaisseur du temps, l’engagement de l’artiste un demi siècle après les événements qui ont retenti longtemps; ils étaient si jeunes.
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